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Auto-écoles : le gouvernement discute mais ne cède pas

Pascal Fournier

 

 

En début de semaine, les opérations escargot des auto-écoles menaient "grand train" dans les grandes villes de l'hexagone afin d'exprimer l'opposition au projet de loi d'Emmanuel Macron visant à réduire les délais d'attente et réduire les coûts de l'examen.

"Le gouvernement discute mais ne cède pas", prévient lundi matin Manuel Valls. A travers le prisme de la négociation qui est le nôtre, on peut s'interroger sur cette phrase sibylline du Premier ministre.

En effet, s'il y a discussion, nous pouvons considérer qu'il y a une ouverture possible, voire une certaine flexibilité quant à une négociation... La porte semblerait donc entrouverte mais est vite refermée par l'affirmation claire et nette que le gouvernement ne cèdera pas...

Comment interpréter cette déclaration ?

Option 1 : discuter pour ne rien dire !

• Option 2 : un effet de manche pour renvoyer définitivement les mécontents... à la circulation.

• Option 3 : tout l'inverse, ce qui semblerait non négociable le serait en fait.

Dans tous les cas, à force de cultiver le paradoxe, on se perd entre marche avant et marche arrière et nos sens demeurent interdits !

 

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