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7 astuces pour négocier son achat immobilier

Tanguy Brochier

Dur dur de négocier ! Avec des prix de l’immobilier qui paraissent tendre à la hausse cet automne dans la plupart des grandes agglomérations françaises, les marges de négociation connaissent a contrario une baisse. Un recul déjà remarqué en juin dernier. Regain d’intérêt des Français pour cette valeur refuge qu’est la pierre mais des marges de manœuvre plus délicates à gérer pour en négocier le prix…

Tous les compteurs sont dans le vert pour l'immobilier. Qu’il s’agisse d'appartements neufs, anciens ou de maisons, les prix relevés par le Baromètre LPI-SeLoger sont à la hausse !

Xavier Beaunieux, éditorialiste sur se seloger.com. précise que les marges de négociation des prix de l'immobilier poursuivent le recul qu’elles avaient amorcé en juin. Un mouvement de recul qui touche plus particulièrement les maisons (4,9%). En Île-de-France, la décote pour un appartement plafonne à 2,7 % du prix. En effet, c’est dans des régions caractérisées par une demande immobilière élevée que les marges de négociation sont logiquement les plus basses. « Pour autant, rappelle Xavier Beaunieux, ce n’est pas la pression de la demande qui est à l’origine du faible niveau des marges de négociation mais plutôt une perte de dynamisme du marché ».

Quelques repères :

- C’est en Bourgogne que les prix des appartements sont le plus fortement négociés (9,9 %).

- En Midi-Pyrénées, difficile de négocier une maison au-delà de 2,6 % de son prix affiché.

 

Et des marges de manoeuvre...

Certes, les marges de négociation baissent, mais il y a toujours des marges de manœuvre ! Ainsi, Julien Larcher, conseiller en patrimoine et agent immobilier, propose sur son blog sa méthode pour bien négocier.

- Soignez sa crédibilité.

Pour être un acheteur efficace, il faut savoir ce que l’on peut s’offrir. Et cela commence par un rendez-vous avec son banquier pour connaître exactement sa capacité d’endettement pour ensuite le mettre en concurrence.

- Interroger le vendeur ou le propriétaire.

La raison de la vente, l’éventuelle marge de négociation, le nombre de propositions et leur montant, depuis combien de temps le bien est en vente… Si les réponses risquent d’être plus que subjectives, elles permettront cependant de mieux cerner le contexte du vendeur. 

- Faire preuve d’audace.

Une proposition que l’on pense inacceptable peut déstabiliser le vendeur et l’amener, s’il juge crédible l’acheteur, à lui communiquer son prix plancher.

- Faire preuve de sang froid.

Faire une proposition non négociable d’au minimum moins 20 %. Ça passe ou ça casse !

- Faire preuve de patience.

Lister tous les points qui vont appuyer la future proposition : mauvais bilan énergétique, environnement bruyant, étage élevé sans ascenseur, vis-à-vis, etc. Si ces contre-arguments (rédhibitoires !) sont incontestables, ils ébranleront les certitudes du vendeur et perdra confiance dans sa propre estimation.

- Faire preuve de réactivité.

La signature d’un compromis de vente dès le lendemain de la visite impressionnera.

… Et une preuve écrite !

Une proposition écrite a bien plus d’impact et de valeur qu’un simple engagement oral.

 

Bonne chance !

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