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Prise de décision : biais cognitifs, ces faux amis.

Thierry Bongat
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© DR

Les biais cognitifs biaisent vos prises de décision ! Une lapalissade ? C’est plus fort que nous, nous avons tendance à nous référer à ces faux amis qui nous conduisent aveuglément à l’erreur… et dans une négociation, cela peut faire très mal. Olivier Sibony est l’un de ces bons amis qui ne vous veut que du bien grâce à son livre : « Réapprendre à décider » qui vient de sortir en poche dans une version plus ludique et sous un nouveau titre sans équivoque : « vous allez commettre une terrible erreur ! »

Consultant, chercheur, auteur et enseignant à HEC, Olivier Sibony est spécialiste de la prise de décision stratégique et des processus de décision en entreprise. Il est reconnu dans le monde entier pour ses travaux et publications sur la stratégie comportementale : application des sciences comportementales à la prise de décision stratégique.

Et dans cette prise de décision, les biais cognitifs ont un pouvoir de nuisance et d’influence qui peut vous faire perdre pied avec la réalité. Danger donc.

Ouvrage de référence et best-seller, « Réapprendre à décider » vient de sortir en poche sous un titre encore plus impactant : « vous allez commettre une terrible erreur ! » ou comment combattre les biais cognitifs pour prendre les bonnes décisions.

Un petit livre qui vous aidera grandement ! De plus facile à lire et à vivre pour ceux qui sont pressés : résumé en une page après chaque chapitre, tableau synthétique des principaux biais de décisions. Soit 23 biais identifiés à travers 5 catégories et brièvement commentés, de quoi trouver votre bonheur pour rattraper les erreurs que vous souffle votre cerveau.

Et pour 10 euros, par d’erreur possible : cela vaut vraiment le coût et le coup !

• Quelques exemples de biais cognitifs :

- « Surestimation de soi : Propension à surestimer nos aptitudes à réaliser une tâche dans l’absolu et relativement aux autres (y compris aux concurrents).

- Biais du planificateur : confusion entre volontarisme managerial et optimisme sur des facteurs non contrôlables.

- Oubli des concurrents : propension à développer des plans qui négligent la riposte intellectuelle.

- Biais d’expérience : analogie avec des situations déjà vécues dont on pense pouvoir tirer des enseignements ».

 

Vous allez commettre une terrible erreur d’Olivier Sibony (Ed. Clés des Champs, 10 euros).

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