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Négociation à l’embauche : sachez chiffrer vos prétentions.

Xavier Debril
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© Pixabay

Les chiffres en disent parfois plus long que les mots ! C’est le cas dans une négociation de salaire… Quelques tuyaux Scotwork, chiffres à l’appui… avant de passer à… table.

Au risque de nous répéter, tout d’abord vos prétentions salariales ne peuvent se permettre d’être fantaisistes même si l’oiseau rare qui pépie en vous estime les mériter. S’il faut savoir ce que l’on veut, il faut aussi savoir le justifier sous peine de déconvenue. Il y a certes le profil, le cv, et votre rémunération passée ou actuelle qui entrent en compte dans votre chiffrage, mais également le contexte salarial, la fonction, le poste, l’entreprise, voire la personnalité de votre interlocuteur… Un mot d’ordre donc : bien se préparer à la négociation. Comparez, évaluez et mettez-vous en perspective avec l’emploi visé. Lors de la négociation proprement dite, évitez tout décalage avec le marché, argumentez avec du concret et parlez le même langage que votre interlocuteur : en brut.

Quant à la formulation de votre demande, une idée reçue consiste à croire qu’il faut demander un chiffre rond plutôt qu’un chiffre précis. 45 000 euros ou 44 650 euros annuels bruts ? Devant un chiffre précis, votre employeur pourrait être plus enclin à aller dans votre sens… la précision de votre chiffre lui laissant entendre des recherches poussées de votre part, donnant ainsi de la crédibilité à votre chiffrage. N’en faites pas trop en matière de précision, ajouter des décimales derrière une innocente virgule aurait l’effet l’inverse : vous seriez mis entre parenthèses !

A proscrire : la fourchette salariale. Si vous visez le juste milieu, votre fourchette ne coupera même pas la poire en deux, votre interlocuteur rebondira naturellement sur le chiffre le plus bas. Restez aiguisés !

Pour conclure, osez être le premier à parler chiffre. Il servira de référence à la suite de la conversation. Si votre employeur vous devance, n’acceptez pas immédiatement sa première offre… Au-delà du fait qu’il teste peut-être votre crédibilité, il y a toujours une légère marge de progression possible et des avantages périphériques à la rémunération qui pourraient aussi vous satisfaire… Sachez aussi les anticiper durant la phase préparatoire de la négociation.

Une négociation rondement menée exige que l’on soit carré sur tout !

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