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Immobilier : négocier, toujours possible ?

Alexis Debril

Même si les marges de négociations sont de plus en plus minces (cf. notre article du 18/10/21), d’après CNews, « acheter un bien immobilier, ce n’est pas faire ses courses dans un supermarché ». Pas de prix fixe donc d’après la chaine d’informations qui y va de ses conseils, pour certains classiques mais toujours bons à rappeler.

Le prix proposé est-il juste ? Tout d’abord, une reconnaissance sur le terrain s’impose : qualité de l’emplacement, commerces, écoles, lieux de divertissements et de loisirs, squares, etc. Puis, le futur acheteur, en restant chez lui, peut commencer par étudier le marché local .

Même si au plus haut, le marché fluctue quand même de manière relative. Pour en avoir une vision claire, il comparera les différents baromètres à sa disposition : Seloger, MeilleursAgents, les Notaires…). Pour affiner, (cliquez sur la phrase suivante) le gouvernement a également mis en place un site recensant toutes les transactions d’un quartier donné (attention : surfaces parfois erronées). En tenant compte de ces éléments d’informations disons « objectifs », l’acheteur peut déjà se faire une idée de la justesse du prix proposé par le vendeur et donc d’une éventuelle marge de négociation.

La date de publication de l’annonce est également à prendre en compte. Si elle n’est pas récente, c’est un signe qu’une négociation peut être possible mais que l’offre est peut-être aussi un vilain petit canard : défauts, prix trop élevé ?  De même, le bien peut être aussi présenté par des agences concurrentes et à des dates différentes. À l’acheteur potentiel de le « pister » grâce aux descriptifs et aux photos qui forcément présenteront des similitudes.

CNews recommande de ne pas faire de proposition en dessous du prix au-delà de 15% au risque de se voir définitivement fermer la porte au nez. Si dans le contexte immobilier actuel, cette marge semble résolument optimiste, il est plus que nécessaire de la justifier : consommation énergivore du bien, travaux à réaliser, installation électrique aux normes, etc.  Et de l’étayer par un solide dossier rassurant pour le vendeur : lettre d’intention de la banque pour un accord de prêt, conditions suspensives ou non, sans oublier l’art de se montrer sous son meilleur jour.

Pour rebondir sur la phrase de départ : si acheter un bien immobilier « n’est pas faire ses courses dans un supermarché », dans un souk encore moins ! La négociation ne relève pas du marchandage mais de l’art de trouver un terrain d’entente satisfaisant à la fois pour le vendeur et l’acheteur… Et cela s’anticipe avant d’être pratiqué.

Au registre de la bonne anticipation : les stages Scotwork bien sûr !

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