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Dress code du négociateur : le look gagnant.

Tanguy Brochier

 

 

Cette semaine, les soldes! Et pourquoi pas, l’envie de se faire plaisir à bon compte et de renouveler les tenues qui vont bien pour paraître sous votre meilleur jour lors de votre prochaine négociation… Quelques conseils vestimentaires à suivre au gré de votre personnalité mais sans « froisser » celle de votre interlocuteur. Plus que jamais, votre apparence habille votre communication non verbale et vous signe.


Un principe: la sobriété !

Si votre forme doit être éclatante, votre tenue ne doit pas l’être trop. Attention donc aux détails qui peuvent distraire l’attention et à la touche d’originalité qui va focaliser les regards sur du futile plutôt que de l’utile.

Ces messieurs éviteront une cravate ou une pochette trop voyantes (du genre avec des Mickeys rigolos qui ne font rire que vous-même), des chemises trop colorées ou de croquemort, des chaussettes fluo (pire des blanches !) ou encore la grosse montre chronographe et des boutons de manchettes trop ostentatoires, un parfum trop poivré qui indispose, etc.

 

Cravate ou pas cravate ?

Si certes, le look casual et la décontraction sont aujourd’hui de mise, le fait de ne pas en porter, à l’inverse de vos interlocuteurs, pourra être inconsciemment perçu comme un manque de respect, de rigueur ou une preuve de nonchalance… On se souviendra lors d’un débat télévisé concernant les primaires de la droite, d’un candidat qui était le seul à ne pas porter de cravate… Cette différence de toute évidence voulue, n’a pas contribué à l’aider.

 

Et pour mesdames ?

Quant à ces dames, si le tailleur peut être un signe d’austérité, elles éviteront évidemment les tenues trop suggestives et les bijoux clinquants… Élégance et subtilité se suffisent pour illustrer toute leur féminité.

 

Certes, chaque domaine d’activité possède ses codes vestimentaires… plus ou moins stricts. Le patron de start-up comme le créatif d’une agence de communication peuvent revendiquer jeans et baskets pour affirmer leur caractère up to date. Tout est une question de mesure et d’enjeu… pour une levée de fonds comme pour une campagne de publicité, il faut savoir « soigner sa présentation ». Le débraillé est résolument à proscrire !

En conclusion, il s’agit de privilégier l’harmonie avec l’autre sans pour autant diluer sa personnalité dans une tenue trop passe-partout. Loin de nous l’idée de vous pousser à l’uniformité, mais pour rester à l’aise, il faut savoir sentir l’air tout en restant un peu dans le vent et s’adapter aux circonstances… tel un caméléon !

 

Quelques conseils… sur mesure.

  • Soigner sa présentation commence avec du non verbal, et même si l’habit ne fait pas le moine, il raconte un peu ce que vous êtes.
  • Le diable se niche toujours dans le détail : proscrire ce qui peut détourner l’attention.
  • Faire envie plutôt que pitié, peut donner envie à la partie adverse d’être… sans pitié ! Il ne s’agit pas non plus de faire dans le répulsif. Le bon look : une question de juste "milieu".
  • Le savoir-être se mesure aussi à une bonne « tenue » de la discussion : toujours propre sur soi et bling-bling hors sujet.
  • L’extravagance c’est bon pour les clowns, les stars, voire les gourous… À chacun d’assumer au risque d’assommer…
  • Impeccable ! Un col de chemise rongé par l’usure, une veste qui vous va comme un sac de pommes de terre ou à l’inverse trop courte et ceintrée pour faire jeune, des manches XXL qui flirtent avec la paume des mains, un pantalon en accordéon…peuvent anéantir tous vos efforts de présentation.

Si une négociation, c’est toujours du sur-mesure; elle n’a pas vocation de faire pour autant la fortune de votre tailleur, mais bien sûr de faire la vôtre et celle de votre interlocuteur !

Bonnes soldes.

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