Ce mercredi, Boris Johnson a présenté sa dernière offre concernant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Alors que le compte à rebours du Brexit s’accélère, Ouest France évoque des « conséquences potentiellement chaotiques pour l’économie britannique ». Cette proposition est perçue comme l’ultime tentative de négociation — ou comme un ultimatum « à prendre ou à laisser », selon une presse unanime.
Une offre de la dernière chance
Dans un communiqué, le gouvernement britannique a affirmé : « Si Bruxelles ne noue pas le dialogue sur cette offre, alors ce gouvernement cessera de négocier jusqu’à ce que nous ayons quitté l’UE ». Les nouvelles propositions visent, selon Boris Johnson, à trouver un « compromis juste et raisonnable ». D’après The Telegraph, l’Irlande du Nord resterait dans le marché unique jusqu’en 2025, tout en faisant partie d’une union douanière avec le Royaume-Uni. Résultat : deux frontières, l’une entre les deux Irlande, l’autre sur la mer d’Irlande.
Une tactique de négociation risquée
En cas d’échec, le Premier ministre britannique refuse de demander un nouveau report du Brexit, malgré l’obligation légale de le faire avant le 19 octobre. Une position ferme résumée par une formule bien connue des négociateurs : « à prendre ou à laisser ». Cette tactique vise à renforcer la pression sur l’autre partie en marquant des limites infranchissables. Mais elle s’apparente aussi à du « non négociable », une impasse stratégique qui peut bloquer tout dialogue constructif.
Le piège du « no deal » plane toujours
Si l’Union européenne reste prudente face à ces propositions, certains observateurs notent de légères avancées. Toutefois, Boris Johnson semble prêt à endosser le risque d’un échec. Comme le souligne Martin Lemaire sur L’Internaute : « Cet accord est un compromis de la part du Royaume-Uni, et si l’Union européenne ne fait pas de compromis à son tour, son alternative ne sera autre qu’une sortie sans accord. » Une menace que le Premier ministre semble assumer seul, sans craindre le chaos d’un « no deal ».
Dialogue ou rupture ?
Les négociations autour du Brexit paraissent dans l’impasse. Pourtant, tant que le dialogue persiste, l’espoir demeure. Tant que l’échange reste constructif et que les concessions mutuelles sont possibles, un accord reste envisageable. À l’inverse, l’ultimatum ferme la porte à la coopération et au compromis, essence même de toute négociation réussie.
To be continued or not… dénouement le 31 octobre !