Retour à Insights

Grèves : négocier ses retards et ses absences avec son employeur.

Alexis Debril
gre-ves-ne-gocier-ses-retards-et-ses-absences-avec-son-employeur.jpg
© Pixabay

Encore une semaine difficile pour les usagers des transports en commun, avec son lot de complications à gérer aussi bien pour les salariés que pour leurs employeurs. Sur Challenges.fr, Marion Perroud livre quelques clés sur les droits et obligations de chacun… et sur ce qu’il est possible de négocier dans ce contexte exceptionnel.

Un cadre légal flou mais un devoir de bon sens

Comme le rappelle la journaliste, « la loi n’encadre pas ce type de circonstances ». Aucun texte ne prévoit donc de dispositions spécifiques pour les employeurs et salariés pris au piège des perturbations. En théorie, l’employeur n’est pas tenu d’accompagner ses collaborateurs dans la recherche de solutions. En pratique, l’enjeu économique et social pousse à plus de souplesse, de tolérance et d’anticipation.

Employeurs et salariés ont tout intérêt à prévoir ensemble des mesures adaptées : gestion des retards, récupération des heures perdues, aménagement temporaire du temps de travail, ou encore adoption de solutions alternatives de mobilité (covoiturage, vélo, trottinette ou scooter en libre-service).

Retards, absences et obligations réciproques

Il est difficile pour un employeur de sanctionner un retard causé par une grève, sauf en cas d’abus répétés. En revanche, le salarié a l’obligation d’informer son employeur dès que possible. Challenges.fr précise également que « l’entreprise peut effectuer une retenue sur salaire pour les heures non travaillées, même si les circonstances sont indépendantes de la volonté du salarié ».

Les solutions négociables

Plusieurs alternatives sont envisageables et largement évoquées par les médias : poser un jour de RTT ou de congé, recourir au télétravail lorsque le poste le permet, ou encore adapter temporairement les horaires. Ces solutions, fruit d’une discussion constructive, permettent de maintenir la productivité sans compromettre l’équilibre social.

Anticiper pour mieux négocier

Si ces conseils avaient été formulés en prévision du « jeudi noir » de la semaine dernière, ils restent d’actualité. En période de crise, la clé réside dans la communication et la négociation. Car même si chacun connaît ses obligations professionnelles, encore faut-il pouvoir y arriver… au sens propre comme au figuré.

Alexis Debril
Retour à Insights

Abonnez-vous à notre blog

Ce site est protégé par reCAPTCHA et “the Google Privacy Policy and Terms of Service”. Nous protégeons votre vie privée. Pour plus d’information, merci de vous référer à notre politique de confidentialité.