Ce n’est pas parce que vous venez négocier votre recrutement que les vacances doivent être un sujet tabou. Elles peuvent tout à fait faire partie des avantages à aborder une fois que l’offre d’emploi vous est formulée. Dans une négociation à l’embauche, il n’y a pas que le salaire qui compte.
Les avantages à considérer au-delà du salaire
Une offre d’emploi inclut souvent des éléments complémentaires à la rémunération. Parmi eux : l’aménagement du temps de travail, l’intéressement, les avantages sociaux, la voiture de fonction, les frais de transport, le matériel professionnel (portable, PC)… et bien sûr, les congés payés. Certains employeurs disposent d’une marge de manœuvre pour accorder davantage de jours de vacances que les cinq semaines légales.
Choisir le bon moment pour négocier
Tout est une question de timing. Il est préférable d’aborder le sujet des congés une fois que l’offre vous est clairement proposée, lorsque les contours du poste et de la rémunération sont définis. C’est à ce moment que vous pouvez négocier certains avantages additionnels sans fragiliser votre candidature.
Bien se renseigner avant de négocier
La clé d’une négociation réussie reste l’information. Préparez votre entretien en vous renseignant sur les pratiques internes de l’entreprise : niveau de salaire moyen pour le poste, mais aussi politiques de congés et d’aménagement du temps de travail. Si, par exemple, l’entreprise ferme au mois d’août, vous pouvez tenter de négocier des vacances d’hiver en compensation.
Les vacances, un levier de bien-être et de performance
La qualité de vie au travail est désormais un pilier des politiques RH modernes. Savoir aborder la question des congés avec tact et arguments peut démontrer votre sens de l’équilibre et votre souci de la performance durable. Et puis, après tout, quelques « plages » supplémentaires pour les doigts de pieds en éventail, ça ne se refuse pas !