Retour à Insights

Frais bancaires : sachez faire des « frais » à votre banquier.

Alexis Debril
frais-bancaires-sachez-faire-des-frais-a-votre-banquier.jpg
© Pixabay

En ces temps compliqués pour la trésorerie des entreprises, la chasse au gaspi est plus que jamais ouverte — et elle passe aussi par la négociation bancaire. Toute opération, ou mouvement de compte, s’accompagne d’une rémunération légitime, mais souvent cumulée à d’autres jusqu’à devenir non négligeable… et donc négociable.

Frais bancaires : un inventaire indispensable

Frais de virement, de gestion de compte, d’actualisation juridique, de carte de crédit : chaque service a un coût. Selon Ève Mennesson de dafMAG.fr, il est essentiel d’en dresser l’inventaire avant d’agir, comme dans toute négociation bien préparée. « Les frais bancaires sont légion : frais d’envoi de bordereaux de chèques, agios, commissions de mouvement, taux de change… ». Un inventaire à la Prévert qui manque de poésie mais appelle à sortir la calculette.

Préparer la négociation : analyse et justification

Commencez par repérer et comprendre chaque frais. Étudiez vos comptes, relevez les anomalies, et vérifiez que les conditions commerciales prévues n’ont pas dérivé en votre défaveur. Cette première étape vous permettra d’aborder la discussion avec des arguments concrets et des exemples précis.

Premier levier : contester les frais injustifiés

Selon l’article de dafMAG.fr, « la présence ou non de ces frais dans la tarification bancaire » est un excellent point de départ. Non stipulés, ils n’ont pas lieu d’être : exigez leur justification, leur réduction ou leur suppression. Même prévus, ils doivent rester cohérents et justifiables, sans quoi vous pouvez légitimement les remettre en question.

Négocier les taux et les pourcentages

Les frais de gestion de compte, de découvert, d’affacturage ou encore les taux d’intérêts représentent souvent une marge confortable pour les banques. Il est donc pertinent d’en négocier les pourcentages. La comparaison avec d’autres établissements vous permettra de renforcer votre position et d’obtenir des conditions plus avantageuses.

Comparer, négocier, surveiller

Mettre les banques en concurrence est un levier puissant, même si la démarche demande du temps. Créez votre propre grille de lecture pour comparer les offres et identifier les différences. Une fois les nouvelles conditions négociées, veillez à leur bonne application et restez vigilant face aux évolutions futures. Les surprises, même bancaires, peuvent survenir à l’improviste.

Négocier, c’est gagner

Négocier avec sa banque, c’est reprendre le contrôle sur ses marges et renforcer la santé financière de son entreprise. Alors, entre vigilance et stratégie, un seul mot d’ordre : Banco !

Alexis Debril
Retour à Insights

Abonnez-vous à notre blog

Ce site est protégé par reCAPTCHA et “the Google Privacy Policy and Terms of Service”. Nous protégeons votre vie privée. Pour plus d’information, merci de vous référer à notre politique de confidentialité.