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Négocier un prêt étudiant : à étudier !

Alexis Debril
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© Pixabay

D’après Le Télégramme, un étudiant qui cherche à financer ses études ne doit surtout pas craindre de négocier son prêt bancaire. Loin d’être en position de faiblesse, il dispose au contraire d’arguments solides face à son conseiller.

Négocier, ce n’est pas quémander

Comme le rappelle le journal, le prêt étudiant n’a rien d’une démarche de dépendance. L’étudiant représente un client d’avenir : futur salarié, consommateur de produits bancaires et assurantiels. Pour la banque, accorder un prêt étudiant revient donc à investir dans une relation durable et prometteuse. De plus, la gestion numérique et autonome des jeunes clients en fait une cible peu chronophage.

Une position de force à exploiter

Contrairement aux idées reçues, le demandeur d’un prêt étudiant se trouve dans une position de négociation favorable. Son profil présente peu de risques pour la banque et promet un retour sur investissement intéressant. Il serait donc dommage de ne pas faire jouer la concurrence pour obtenir les meilleures conditions possibles.

Comparer les offres et jouer la concurrence

La fidélité à la banque familiale n’est pas toujours synonyme de meilleures conditions. Si les taux avoisinent 1 % dans les établissements traditionnels, les banques en ligne proposent parfois des taux encore plus avantageux. Il est donc recommandé de comparer plusieurs offres et de négocier les modalités de remboursement.

Des modalités souples et personnalisables

Les montants de prêt étudiant varient de 500 € à 50 000 €, avec une moyenne nationale entre 10 000 et 15 000 €. La période de franchise de remboursement — c’est-à-dire le délai avant de commencer à rembourser — peut aller de deux à sept ans, en fonction des établissements. Ces conditions sont négociables et doivent être adaptées au parcours et aux besoins de l’étudiant.

Le prêt étudiant garanti par l’État

Pour ceux qui ne disposent pas de caution, le prêt étudiant garanti par l’État constitue une alternative sécurisante. Attention toutefois : toutes les banques ne le proposent pas. Il convient donc de vérifier cette option avant de s’engager.

Transparence et confiance : les clés d’une bonne négociation

En cas de difficulté ou d’échec dans les études, il est essentiel de rester transparent avec son conseiller. Ensemble, des solutions peuvent être trouvées pour ajuster le plan de remboursement. Mais au fond, n’est-ce pas déjà une première victoire de savoir négocier son avenir ? Car tout commence par la recherche des bons moyens pour atteindre ses objectifs.

Alexis Debril
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