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Augmentation de salaire refusée : qu’exiger d’autre ?

Alexis Debril

Nous entrons dans la période des entretiens annuels, une occasion idéale pour négocier une augmentation de salaire — à condition que celle-ci soit réaliste, fondée, argumentée et présentée avec professionnalisme. Pourtant, même la demande la mieux préparée peut essuyer un refus. Comment rebondir sans perdre la face ni la motivation ?

Choisir le bon moment et bien argumenter

Le contexte semble favorable : hausse du coût de la vie, inflation, difficultés de recrutement et reprise économique. Mais ces arguments, s’ils sont valables, ne suffisent pas. Il faut savoir les adapter à la réalité financière de votre entreprise et à votre propre bilan. L’entretien annuel reste le moment privilégié pour aborder la question. Appuyez-vous sur des faits concrets : vos résultats, vos missions accomplies, vos responsabilités accrues. Mettez en avant votre contribution aux objectifs globaux de l’entreprise, sans tomber dans l’émotionnel.

Faire de l’échec une opportunité

Si votre demande n’aboutit pas, inutile de manifester une déception excessive. Un refus n’est pas une fin, mais un report. Comme le souligne Match, « si votre employeur juge votre demande recevable mais ne peut y répondre favorablement, convenez d’un délai pour relancer la négociation ». Proposez une nouvelle rencontre dans quelques mois, assortie d’objectifs précis à atteindre d’ici là. Vous transformez ainsi un « non » en levier de motivation.

Négocier des avantages alternatifs

Une négociation salariale ne se limite pas à la paie. Si la hausse n’est pas possible, explorez les avantages en nature susceptibles d’améliorer votre qualité de vie ou votre équilibre professionnel :

  • Des journées supplémentaires de télétravail
  • Une prime exceptionnelle ou un bonus de performance
  • Un vélo ou une voiture électrique de fonction
  • Une carte d’abonnement aux transports
  • Un ordinateur portable ou des outils de travail plus performants

Anticipez ces demandes en préparant une « liste de souhaits » réaliste, que vous saurez présenter au bon moment et dans le bon ton.

Adopter une posture constructive

Garder une attitude positive après un refus témoigne de votre professionnalisme. Le message envoyé à votre employeur est clair : vous êtes engagé, patient et orienté résultats. Continuez à performer, collectez de nouvelles preuves de votre valeur ajoutée, et revenez plus fort à la table des négociations.

Conclusion : relativiser pour mieux avancer

Comme le dit la sagesse populaire : « Profitons de ce que la vie nous offre, et non de ce qu’elle nous refuse. » Plus facile à dire qu’à vivre, certes, mais un bon négociateur sait transformer tout revers en apprentissage. Ce n’est qu’une question de temps… et de préparation.

Alexis Debril
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