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Les fausses règles du « je »

Clément Pellissier
Clay Banks
© Clay Banks

 

 

L'utilisation du « je » dans une négociation peut parfois être un terrain glissant. Souvent perçu comme égocentrique ou dominant, l'usage de la première personne du singulier peut compromettre la fluidité et l'harmonie d'une discussion… Moi : ce que j’en dis !

 

Afin d'éviter tout malentendu ou froissement de l'égo de votre interlocuteur, il est judicieux d'opter pour des formulations plus neutres et inclusives. Plutôt que de dire « J'ai pensé » ou « Je souhaiterais » (mieux que « Je veux » !), privilégiez des phrases telles que « Que penseriez-vous de » ou « Que diriez-vous de ». Ces formulations dépersonnalisées permettent de présenter vos idées de manière plus ouverte et collaborative.

 

En invitant votre interlocuteur à réfléchir sur une proposition plutôt que d'imposer vos opinions, vous créez un espace de dialogue plus respectueux et constructif. De plus, en posant des questions ouvertes, vous encouragez votre interlocuteur à partager ses propres réflexions et suggestions.

 

Cette approche favorise l'échange d'idées et la recherche de solutions mutuellement bénéfiques. Lorsque votre interlocuteur vous demande votre opinion, saisissez cette opportunité pour exprimer vos idées de manière claire et concise, en veillant à rester ouvert aux perspectives alternatives.

 

Comme l’affirme le publicitaire Serge Uzzan : « On est tous Ego ». Voilà un « je » de mots qui s’impose à et au « nous » ! Mais oublier le « je », n’est pas s’oublier soi-même. Ne perdez pas votre objectif de vue… sans vous le jouer trop perso.

 

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