En négociation, chaque mot compte
Pourtant, nombreux sont ceux qui tombent dans le piège d’avoir trop d’arguments : un phénomène insidieux où l’on noie un point fort sous un flot d’idées secondaires, d’excuses ou de justifications inutiles. Résultat : l’impact s’évapore et la conviction s’effondre. Démonstration en quelques arguments non dilués !
Un exemple concret
Vous demandez une hausse de salaire. Vous avez un excellent argument : vos résultats explosent les objectifs. Mais au lieu de marteler cette vérité, vous l’enrobez de considérations vagues sur votre charge de travail, vos horaires ou votre ancienneté. En voulant tout dire, vous perdez l’essentiel. Et votre interlocuteur retient… le flou.
Pourquoi diluer un argument le rend inefficace
Diluer un argument, c’est comme verser de l’eau dans un bon expresso : ça délaye la saveur. La force d’un message réside dans sa clarté, sa précision et sa focalisation. Il vaut mieux un seul argument percutant que cinq tièdes.
La clarté comme levier de conviction
Un argument fort doit rester simple, direct et assumé. Plus il est limpide, plus il marque les esprits.
Comment éviter le piège du surplus d’arguments
- Priorisez : choisissez l’argument qui frappe le plus fort
- Formulez-le simplement : pas besoin d’enrober
- Sachez vous taire : laissez l’idée résonner chez votre interlocuteur
Conclusion : viser juste plutôt que s’éparpiller
Avoir trop d’arguments n’est pas une erreur de logique, mais une erreur de stratégie. Mieux vaut viser juste que s’éparpiller. Un message net, ciblé et assumé, voilà la clé pour convaincre sans confusion.