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Négo « rayons » : négocier le prix d’un vélo neuf

Xavier Debril
Vélo Briques

La négo… aussi une question de cycle ! Comment négocier le prix d’un vélo neuf ? Tous en selle.

 

Roi de la négo cherche petite reine pour faire ensemble un bout de chemin. Avec les beaux jours qui s’installent, face à la gageure qu’est devenue la circulation motorisée en ville, ou tout simplement pour satisfaire l’envie de se dépenser sans trop… dépenser, roulons à vélo mais sans nous faire rouler, ou du moins, en négociant quand cela est possible. Et la négociation n’a pas nécessairement « pignon » sur rue dans ce secteur.

 

Il s’agit tout d’abord de savoir ce que vous voulez et pour quel usage :  urbain, tous chemins, sportif, électrique ou pas. Ensuite, quel budget prévoyez-vous ? Certains prix peuvent en effet dépasser celui d’une Dacia neuve. Du moins, si vous souhaitez rivaliser avec les coureurs du Tour de France. Mais l’offre est tellement vaste, que vous finirez par trouver toutes les infos en pédalant sur le web ou auprès des magasins.

 

Une fois votre besoin et votre budget défini, il ne reste plus qu’à faire votre marché en commençant par comparer les prix bien sûr mais aussi les services proposés. Trois alternatives s’offrent à vous : acheter sur internet (promotions fréquentes mais aléas du transport, origines à surprises et montage à faire soi-même), dans une grande enseigne sportive type « chaine » de… vélos (pardonnez le jeu de mots trop tentant) ou encore dans un magasin indépendant.

 

Dans une grande enseigne, les prix sont généralement fixes mais les opérations commerciales fréquentes. Dans une chaine spécialisée (réseau de franchisés), comme dans un magasin indépendant, vous profiterez également de soldes régulières, surtout lors des renouvellements de gamme.

 

Saison conseillée pour acheter un vélo neuf : l’automne ! Soyez donc patients.  En effet, dès septembre, les boutiques essaient de liquider leurs derniers vélos de l’année pour faire place aux modèles de l’année suivante. Certaines d’entre elles offrent jusqu’à 25 % de rabais sur certains modèles haute performance. Dans la plupart des cas, l’offre représente 15 % de moins sur le prix habituel.

 

Une certitude : sous gonflé, vous n’obtiendrez rien, trop gonflé, non plus ! Une évidence : plus le prix du vélo de vos rêves sera élevé, plus vous aurez de latitudes. D’une manière générale et hors fin de saison, il est envisageable d’obtenir une remise de 10% en faisant jouer votre capital sympathie, certains acheteurs arguent aussi d’une licence de cyclisme pour l’obtenir, mais c’est sans garantie.

 

Fort de votre bonne mine, toujours courtoise, vous pouvez aussi bénéficier de la première révision gratuite et de remises pourquoi pas conséquentes sur des accessoires ou équipements : casques, antivols, cuissards, gants, etc.

 

Bien que cela ne relève pas de la négociation, n’oublions pas les bonus de l’État : 150 euros pour l’achat d’un vélo neuf traditionnel, des aides de 300 à 2 000 euros pour l’achat d’un vélo électrique, vélo cargo, vélo adapté, etc. De même, si vous envoyez à la casse un véhicule ancien à moteur thermique, il existe aussi des primes à la conversion sur l’acquisition d’un vélo à assistance électrique. Elles s’élèvent à 40% de son prix et dans la limite de 1 500 euros. Bonus et primes à la conversion restent cumulables avec les aides locales.

 

Un véritable plus : quand le commerçant vous facilite les démarches pour obtenir ces bonus et vous les déduit directement du montant à payer.

 

Un dernier conseil : ne jamais négocier la tête dans les étoiles ou la tête dans le guidon !

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