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29 février : on ne négocie pas avec le calendrier !

Pascal Fournier

 

 

On peut négocier du temps mais jamais avec le temps ! Il poursuit une course inexorable contre la montre, et ce serait perdre son temps que de chercher à le rattraper. Et pourtant en ce rare 29 février, si nous prenions un peu de temps pour en parler. 

En effet, tous les quatre ans, notre calendrier se permet une facétie : un 366 ème jour, cela tombe bien c’est aujourd’hui ! Mais qui a ainsi négocié un tel ajout ? Les Romains ! Qui, pour compenser le retard pris l’année civile sur l’année solaire, ajoutèrent à la première une journée intercalaire. Et c’est Jules César, grâce aux bons conseils de l’astronome grec Sosigène d’Alexandrie, qui fixa l’année à 365 jours, avec en plus notre fameuse journée intercalaire tous les quatre ans. Veni, vidi, vici… même le temps !

Certains s’offusqueront que dans une année bissextile, on travaille un jour de plus et qu’en plus en 2016, ponts et viaducs du mois de mai ne seront pas au rendez-vous avec l’oisiveté pré-estivale, et Noël qui tombe un dimanche ! Après en avoir bien profité en 2015, ils attendront donc 2046 pour faire mieux et « qu'en mai, ils fassent à nouveau, ce qu’il leur plait ».  

Point positif : l’INSEE prévoit grâce à ces jours « travaillés » de 2016, un impact positif sur le PIB qui grimperait de ce fait de 0,11%.

A lire en ce 29 février, La Bougie du Sapeur le seul journal qui paraisse tous les quatre ans… Un collector facétieux dont le titre fait référence au célèbre sapeur Camembert né ce même jour et qui entama donc sa conscription à l’âge de 5 ans !

Proverbe du jour : « ne crains pas l’année bissextile, mais celle d’avant ou d’après ».

Bon 29 février à tous et bonne fête aux Auguste…

 

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