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Biodiversité : des négociations lentement… mais sûrement ?

Alexis Debril
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© Pixabay

La Convention sur la biodiversité biologique (CBD) s’est terminée le week-end dernier après une semaine de négociations quelque peu bousculées par le Coronavirus. Comme le rappelle La Tribune, rassemblant les négociateurs de trente pays, « elles visent à établir un vaste plan à l’horizon 2050 pour protéger les écosystèmes et gérer durablement les ressources naturelles ».

Coronavirus oblige, initialement prévues en Chine, ces négociations ont été déplacées à Rome et ce sans la participation des négociateurs chinois. Entre temps, l’Italie est également devenue un foyer de prolifération du virus.

Si la lutte contre le changement climatique s’est traduite (souvent sur le papier) par des engagements de la part des États, nous n’en sommes même pas là en matière de biodiversité dont la situation est tout aussi dramatique. En effet, relate La Tribune, l’IBPES (ONU) constate « une dégradation de la nature sans précédent dans l’histoire de l’humanité ». Il en va pourtant de sa survie.

Pendant six jours, les négociateurs ont donc débattu « des propositions rendues publiques par la Convention sur la biodiversité biologique (CBD) ». Celles-ci comportent « des objectifs à atteindre d’ici 2050, avec un point d’étape en 2030 », précise encore La Tribune. D’autres portent sur les mesures à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs et le suivi de leur application. »

Prochain rendez-vous : octobre 2020 à Kunming en Chine. Après ces petites avancées non négociables avec le futur, espérons enfin un grand pas… pas que pour l’Homme !

Alexis Debril
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